Générations de Pokémon : 30 ans d’évolution…
Depuis 1996, les Pokémon ont conquis le monde et marqué l’enfance de millions de joueurs à travers la planète. Ce qui a commencé comme un simple jeu Game Boy avec 151 créatures est devenu la franchise médiatique la plus lucrative de tous les temps. À travers neuf générations et plus de 1000 Pokémon créés, la série a su constamment se réinventer tout en préservant son essence : capturer, collectionner, combattre et former des liens avec ces créatures fantastiques.
Pokémon génération 1 (1996-1999) : Kanto
La première génération de Pokémon a posé les fondations d’un empire culturel qui perdure encore aujourd’hui. Avec ses 151 créatures originales, elle nous a offert des icônes immortelles comme Pikachu, la mascotte électrique de la franchise, les trois starters Bulbizarre, Salamèche et Carapuce, ainsi que le puissant dragon Dracaufeu qui reste l’un des Pokémon les plus populaires de tous les temps. Mewtwo, créature psychique née d’expériences génétiques, incarnait déjà la profondeur narrative que la série pouvait atteindre.
Cette génération se distinguait par sa simplicité élégante et ses designs mémorables inspirés d’animaux réels et de concepts fantastiques. Des Pokémon comme Ronflex, Ectoplasma, Léviator et les oiseaux légendaires Artikodin, Électhor et Sulfura sont gravés dans la mémoire collective. Le système de types, bien qu’encore incomplet avec seulement 15 catégories, offrait déjà une profondeur stratégique qui allait définir toute la série.
Les cartes Pokémon de la génération 1
Le Jeu de Cartes à Collectionner Pokémon a débuté en 1996 au Japon avec les premières extensions Set de Base, Jungle et Fossile, avant d’arriver en Occident en 1999. Ces premières cartes ont établi les fondations du jeu avec des illustrations iconiques signées Ken Sugimori et d’autres artistes japonais renommés. Le Dracaufeu holographique du Set de Base est devenu la carte la plus recherchée de l’histoire du JCC, atteignant des valeurs stratosphériques lors de ventes aux enchères. Les extensions Team Rocket, Gym Heroes et Gym Challenge ont enrichi l’univers en introduisant des versions alternatives des Pokémon, notamment les Pokémon Dark corrompus par la Team Rocket. Les cartes de cette époque se caractérisaient par leur simplicité de gameplay, avec des points de vie généralement inférieurs à 120 et des attaques directes, reflétant la mécanique accessible des premiers jeux vidéo.
Pokémon génération 2 (1999-2002) : Johto
Johto a brillamment étendu l’univers Pokémon en introduisant 100 nouvelles créatures tout en maintenant un lien fort avec Kanto. Cette génération nous a donné Pichu, la pré-évolution adorable de Pikachu, ainsi que Togepi, devenu emblématique grâce à l’anime. Les nouveaux starters Germignon, Héricendre et Kaiminus ont conquis les cœurs, tandis que Noctali et Mentali enrichissaient la famille des évolutions d’Évoli.
L’introduction de nouveaux types légendaires a marqué les esprits avec Lugia et Ho-Oh, majestueux gardiens des cieux, ainsi que Celebi, le voyageur temporel mystique. Cette génération a également brillé en créant des évolutions pour les Pokémon existants : Cizayox transformant Insécateur en guerrier d’acier, Cerfrousse évoluant de Farfuret, ou encore Joliflor et Moonflower offrant des chemins divergents à Chétiflor. Le bébé dragon Minidraco pouvait désormais évoluer en Draco, ajoutant une dimension émotionnelle à l’élevage.
Les cartes Pokémon de la génération2
L’arrivée des Pokémon de Johto s’est matérialisée à travers les séries Neo Genesis, Neo Discovery, Neo Revelation et Neo Destiny, considérées par beaucoup comme l’âge d’or du JCC Pokémon. Ces extensions ont introduit des mécaniques révolutionnaires comme les Pokémon Baby (versions pré-évolutions avec des capacités Poké-Power spéciales), les Pokémon Shining ultra-rares avec des illustrations holographiques spectaculaires, et les Pokémon de type Obscurité et Métal. Lugia et Ho-Oh ont reçu des cartes légendaires puissantes, tandis que les Shining Charizard, Shining Mewtwo et Shining Tyranitar sont devenus des pièces de collection extraordinairement rares avec un taux d’apparition d’environ 1 carte par trois boîtes display. L’extension Southern Islands, collection limitée exclusive, présentait des illustrations panoramiques uniques qui racontaient une histoire visuelle lorsqu’on assemblait les cartes ensemble.
Pokémon génération 3 (2002-2006) : Hoenn
Hoenn a marqué un tournant radical avec 135 nouveaux Pokémon et aucune connexion directe avec les générations précédentes au lancement. Les starters Arcko, Poussifeu et Gobou ont introduit une nouvelle esthétique, plus organique et inspirée de la nature tropicale. Braségali, l’évolution finale de Poussifeu combinant types Feu et Combat, est devenu instantanément culte, rivalisant même avec Dracaufeu en popularité.
Cette génération a révolutionné le concept des Pokémon légendaires avec le trio météorologique Kyogre, Groudon et Rayquaza, titans capables de contrôler les éléments et incarnant l’équilibre naturel. Métang et Métalosse, Pokémon Acier/Psy aux capacités redoutables, ainsi que Mysdibule et Drattak, ont enrichi le bestiaire compétitif. Les petites créatures mignonnes n’étaient pas en reste avec Skitty, Posipi et Négapi, tandis que Absol apportait une élégance sombre mémorable. Le fantomatique Branette et l’énigmatique Jirachi complétaient un roster particulièrement diversifié.
Les cartes Pokémon de la génération 3
La troisième génération a bouleversé le JCC avec l’introduction des cartes Pokémon-ex dans l’extension EX Ruby & Sapphire, offrant des versions ultra-puissantes des Pokémon avec des PV élevés (souvent 150-200) et des attaques dévastatrices, au prix de concéder deux cartes Récompense à l’adversaire en cas de mise K.O. Les séries EX Sandstorm, EX Dragon, EX Team Magma vs Team Aqua, EX Hidden Legends et EX FireRed & LeafGreen ont exploré l’univers de Hoenn et revisité Kanto. Cette période a vu l’apparition de mécaniques innovantes comme les Pokémon δ (Delta Species) possédant des types différents de leur version normale, créant des combinaisons inédites comme un Rayquaza de type Métal/Éclair. Les cartes Gold Star, extrêmement rares avec leur étoile dorée, représentaient des versions chromatiques des Pokémon et sont aujourd’hui parmi les plus recherchées par les collectionneurs, certaines valant plusieurs milliers d’euros.
Pokémon génération 4 (2006-2010) : Sinnoh
Sinnoh a apporté une dimension mythologique et spirituelle sans précédent avec 107 nouveaux Pokémon. Le trio légendaire Dialga, Palkia et Giratina représentait respectivement le temps, l’espace et l’antimatière, élevant la franchise vers des concepts cosmiques fascinants. Arceus, présenté comme le créateur de l’univers Pokémon, incarnait littéralement un dieu, tandis que Darkrai et Cresselia symbolisaient les cauchemars et les rêves.
Cette génération a également brillé en offrant des évolutions tant attendues aux Pokémon des générations précédentes. Rhinastoc a enfin complété la lignée de Rhinocorne, Mammochon celle de Cochignon, Togekiss celle de Togetic, et Roserade celle de Rosélia. Les nouveaux starters Tortipouss, Ouisticram et Tiplouf ont séduit avec leurs designs distincts, Pingoléon devenant particulièrement populaire. Lucario, Pokémon Acier/Combat, est devenu une véritable icône grâce à son apparence élégante et son rôle dans le film Pokémon, rivalisant avec les starters en termes de popularité.
Les cartes Pokémon de la génération 4
L’ère de Sinnoh s’est traduite par les séries Diamond & Pearl, Mysterious Treasures, Secret Wonders, et Great Encounters, introduisant les Pokémon LV.X (Level X), une nouvelle catégorie de cartes puissantes se posant par-dessus un Pokémon déjà en jeu pour le faire « monter de niveau ». Cette mécanique rappelait directement le système de jeu vidéo et offrait une alternative stratégique aux Pokémon-ex. Les extensions Platinum, Rising Rivals, Supreme Victors et Arceus ont culminé avec des cartes Arceus permettant de construire des decks entiers autour de cette divinité Pokémon, certaines versions possédant la capacité unique de jouer plusieurs cartes Arceus simultanément. Les cartes Shiny Vault de l’extension Platinum ont réintroduit des versions chromatiques ultra-rares qui ont enflammé le marché. Cette génération a également vu une amélioration significative de la qualité d’impression et des illustrations plus dynamiques et détaillées.
Pokémon génération 5 (2010-2013) : Unys
Avec 156 nouveaux Pokémon, la cinquième génération détient le record du plus grand nombre de créatures introduites en une seule fois. Gamefreak a pris le risque audacieux de ne proposer que des Pokémon inédits jusqu’à la fin de l’aventure principale, créant une véritable sensation de découverte. Les starters Vipélierre, Gruikui et Moustillon reflétaient cette volonté de renouveau, avec des évolutions finales particulièrement marquantes comme Majaspic, Roitiflam et Clamiral.
Les légendaires d’Unys ont apporté une profondeur narrative remarquable avec Reshiram et Zekrom, dragons jumeaux représentant la vérité et les idéaux, accompagnés de Kyurem, leur contrepartie glaciale. Victini, petit Pokémon Psy/Feu porteur de victoire, et le trio des Boréas, Fulguris et Démétéros incarnant les forces naturelles, ont enrichi le panthéon légendaire. Cette génération a aussi donné naissance à des designs mémorables comme Zoroark le maître de l’illusion, Trioxhydre le dragon à trois têtes, Tranchodon aux défenses spectaculaires, et Tutafeh, étrange Pokémon Spectre/Feu représentant un sarcophage égyptien. Le mignon Chinchidou et l’imposant Golemastoc illustraient la diversité créative de cette génération ambitieuse.
Les cartes Pokémon de la génération 5
La cinquième génération a lancé une révolution avec les séries Black & White, Emerging Powers, Noble Victories et Next Destinies, supprimant complètement les Pokémon-ex et LV.X au profit d’une approche épurée avant d’introduire les Pokémon-EX (avec un trait d’union, différents des ex précédents) mi-parcours. Ces nouveaux EX représentaient des versions plus puissantes accessibles dès le premier tour sans évolution préalable, changeant radicalement la méta compétitive vers des stratégies « big basic » dominantes. Les extensions Dark Explorers, Dragons Exalted et Boundaries Crossed ont enrichi le format avec des cartes ACE SPEC, objets Dresseur uniques et ultra-puissants limités à un exemplaire par deck, comme le légendaire Computer Search. L’extension Legendary Treasures a servi de compilation célébrant toute l’ère Black & White. Les Full Art (cartes en illustration complète sans bordure) sont devenus le nouveau standard de rareté ultime, avec des portraits époustouflants des Pokémon et Dresseurs s’étendant sur toute la carte.
Pokémon génération 6 (2013-2016) : Kalos
Kalos a marqué un tournant technologique majeur avec le passage complet à la 3D sur Nintendo 3DS. Bien que ne comptant que 72 nouveaux Pokémon, cette génération a compensé par l’introduction révolutionnaire des Méga-Évolutions et du nouveau type Fée. Les starters Marisson, Feunnec et Grenousse ont bénéficié de modèles 3D magnifiques, Amphinobi devenant particulièrement iconique grâce à son design ninja et son rôle dans l’anime où il a obtenu une forme spéciale liée au protagoniste.
Le duo légendaire Xerneas et Yveltal, incarnant respectivement la vie et la destruction avec leurs designs inspirés de la mythologie nordique, ont captivé les fans. Zygarde, gardien de l’écosystème avec ses multiples formes, complétait ce trio de manière unique. L’introduction du type Fée a transformé Nymphali, nouvelle évolution d’Évoli, en favori instantané. Dedenne, petit rongeur électrique mignon, Pandespiègle et son évolution Pandarbare, ainsi que le mystérieux Diancie, Pokémon fabuleux de type Roche/Fée, ont enrichi ce roster compact mais mémorable. Les Méga-Évolutions ont redonné vie à d’anciens favoris comme Méga-Dracaufeu, Méga-Mewtwo et Méga-Lucario, créant un pont nostalgique entre les générations.
Les cartes Pokémon de la génération 6
L’arrivée de Kalos s’est accompagnée des séries XY, Flashfire, Furious Fists et Phantom Forces, introduisant les spectaculaires Pokémon Méga-EX représentant les Méga-Évolutions du jeu vidéo. Ces cartes nécessitaient qu’un Pokémon-EX Méga-évolue pendant le tour du joueur, mettant fin à ce tour immédiatement sauf avec des cartes Dresseur spéciales appelées Gemmes Spirituelles. Méga-Dracaufeu-EX, Méga-Rayquaza-EX et Méga-Mewtwo-EX sont devenus des piliers compétitifs avec leurs 200+ PV et attaques dévastatrices. Les extensions Roaring Skies, Ancient Origins, BREAKthrough et BREAKpoint ont introduit les Pokémon BREAK, évolutions latérales aux designs dorés holographiques pivotés à 90 degrés. L’extension Generations, célébrant le 20ème anniversaire, proposait des réimpressions nostalgiques et des cartes Radiant Collection aux illustrations adorables style chibi. Les cartes Full Art de Dresseurs supporters comme Sycamore et N sont devenues hautement collectionnables, certaines valant des centaines d’euros.
Pokémon génération 7 (2016-2019) : Alola
Alola a osé déconstruire la formule traditionnelle en supprimant les arènes au profit des Épreuves insulaires, tout en introduisant 81 nouveaux Pokémon et le concept révolutionnaire des formes régionales. Les starters Brindibou, Flamiaou et Otaquin reflétaient l’ambiance tropicale d’Alola, Archéduc le hibou archer de type Plante/Spectre devenant particulièrement apprécié pour son design élégant. Les formes d’Alola ont réinventé des classiques : Rattata d’Alola, Goupix d’Alola et Sabelette d’Alola offraient de nouvelles typages surprenants.
Les gardiens d’Alola Tokorico, Tokopiyon, Tokotoro et Tokopisco représentaient les quatre îles avec un design inspiré des tikis polynésiens. Solgaleo et Lunala, légendaires majestueux symbolisant le soleil et la lune, marquaient les esprits par leur prestance, tandis que Necrozma et ses formes alternatives apportaient une menace cosmique. Mimiqui, Pokémon Spectre/Fée se cachant sous un déguisement de Pikachu, est devenu un favori des fans pour son design à la fois mignon et inquiétant. Les Ultra-Chimères comme Mouscoto, Katagami et Bamboiselle introduisaient des designs radicalement différents, venues d’une autre dimension. Marshadow, Pokémon fabuleux Combat/Spectre, complétait cette génération riche en innovations.
Les cartes Pokémon de la génération 7
La septième génération a inauguré l’ère Sun & Moon avec un changement majeur : les Pokémon-GX remplaçant les EX, dotés d’une puissante attaque GX utilisable une seule fois par partie. Les séries Guardians Rising, Burning Shadows, Crimson Invasion et Ultra Prism ont exploré Alola avec des cartes magnifiques dont les Rainbow Rare (versions arc-en-ciel des Full Art) et Hyper Rare (versions dorées) sont devenues les raretés ultimes. L’extension Shining Legends a ressuscité les mythiques Shining Pokémon absents depuis Neo Destiny, tandis que Dragon Majesty célébrait les dragons. Les Pokémon Prisme-GX (Prism Star), limités à un exemplaire par deck et défaussés définitivement dans la pile Perdue, ont ajouté une dimension stratégique unique. Team Up et Unbroken Bonds ont introduit les spectaculaires TAG TEAM GX, cartes représentant deux Pokémon combattant ensemble avec des PV atteignant 270 et des attaques GX dévastatrices pouvant être amplifiées en dépensant des énergies supplémentaires. Cosmic Eclipse a conclu la génération avec les mystérieux Pokémon TAG TEAM GX Alternatifs aux illustrations panoramiques époustouflantes.
Pokémon génération 8 (2019-2022) : Galar
Galar, inspirée de la Grande-Bretagne, a introduit 89 nouveaux Pokémon sur Nintendo Switch, marquant les débuts de la franchise sur console de salon moderne. Les starters Ouistempo, Flambino et Larméléon évoluaient en Gorythmic, Pyrobut et Lézargus, avec des designs reflétant la culture britannique du sport. Le phénomène Dynamax permettait d’agrandir temporairement les Pokémon, tandis que certains bénéficiaient de formes Gigamax uniques avec une apparence modifiée.
Les légendaires Zacian et Zamazenta, loups guerriers portant respectivement une épée et un bouclier, incarnaient parfaitement l’héritage chevaleresque britannique. Éthernatos, entité cosmique responsable du phénomène Dynamax, servait d’antagoniste principal. Cette génération a brillé avec des designs créatifs comme Voltoutou et Fulgudog, électriques canidés, Moumouton, mouton adorable devenu mème internet, Salarsen, lézard espion, et Corvaillus, imposant corbeau d’acier. Polthégeist, théière hantée, et Fantyrm, dragon fossile reconstruit à l’envers, illustraient l’humour britannique. Zarude, Pokémon fabuleux de type Ténèbres/Plante ressemblant à un singe, et les formes de Galar comme Ponyta de Galar et M. Mime de Galar enrichissaient une génération marquée par la controverse du « Dexit » mais appréciée pour ses créatures charismatiques.
Les cartes Pokémon de la génération 8
L’ère Galar a débuté avec Sword & Shield Base Set, introduisant les Pokémon V (versions puissantes de base) et surtout les colossaux Pokémon VMAX représentant le phénomène Dynamax avec des PV atteignant 300-340 points. Les extensions Rebel Clash, Darkness Ablaze et Vivid Voltage ont enrichi ce système avec des illustrations spectaculaires, notamment les versions Full Art Alternate Art considérées comme les plus belles jamais produites, avec des scènes narratives détaillées plutôt que de simples portraits. Shining Fates a réintroduit les Shiny Vault, collection de plus de 100 Pokémon chromatiques ultra-désirables. Les séries Battle Styles, Chilling Reign et Evolving Skies ont introduit les styles de combat et les Pokémon VMAX Alternatifs aux illustrations peintes extraordinaires par des artistes comme Mitsuhiro Arita et Masakazu Fukuda. Fusion Strike et Brilliant Stars ont exploré les mécaniques de Fusion, tandis que Astral Radiance célébrait Hisui (Sinnoh ancien) avec des cartes inspirées de Légendes Pokémon : Arceus. Les Pokémon Radieux (Radiant) et VSTAR avec leurs attaques VSTAR uniques ont conclu une génération considérée comme un âge d’or pour les collectionneurs grâce à des illustrations d’une qualité artistique exceptionnelle.
Pokémon génération 9 (2022-présent) : Paldea
Paldea a révolutionné la formule Pokémon en offrant le premier véritable monde ouvert de la franchise, permettant aux joueurs d’explorer librement la région inspirée de la péninsule ibérique. Avec 103 nouveaux Pokémon, cette génération a introduit les starters Poussacha, Chochodile et Coiffeton, évoluant respectivement en Matourgeon (Plante/Ténèbres), Flâmigator (Feu/Spectre) et Palmaval (Eau/Combat), tous dotés de designs originaux et de double-types inhabituels pour des starters.
Les légendaires Koraidon et Miraidon, motos-dragons du passé et du futur servant également de montures, ont révolutionné l’exploration. Le phénomène de Téracristallisation permettait aux Pokémon de changer temporairement de type avec une esthétique cristalline spectaculaire. Paragruel et Roue-de-Fer, Pokémon Paradoxe venant du passé et du futur, incarnaient cette dualité temporelle fascinante. Des créatures comme Pohm et Pohmotte, adorables souris électriques rondes, Mordudor le chien lingot d’or, Erbottine le piment Plante/Feu, et Superdofin le dauphin héroïque, reflétaient la diversité créative. Gromago, dragon pseudo-légendaire de type Dragon/Ténèbres, et les légendaires des trésors Wo-Chien, Chien-Pao, Ting-Lu et Chi-Yu enrichissaient un bestiaire ancré dans la mythologie et la culture méditerranéenne, consolidant Paldea comme une génération ambitieuse techniquement malgré ses défis d’optimisation.
Les cartes Pokémon de la génération 9
La neuvième génération a lancé les séries Scarlet & Violet, abandonnant les V et VMAX au profit d’un retour aux Pokémon-ex (en minuscules), offrant un format plus accessible et équilibré. Les extensions Paldea Evolved, Obsidian Flames et 151 (célébration complète des 151 Pokémon originaux avec des illustrations nostalgiques Master Ball, versions ultra-rares dans des pochettes spéciales) ont captivé les collectionneurs. L’introduction des Pokémon Téracristal et Pokémon-ex Téracristal représente visuellement le phénomène de Téracristallisation avec des effets cristallins brillants sur les illustrations. Paradox Rift et Paldean Fates ont mis en avant les Pokémon Paradoxe du passé et futur avec des designs futuristes. Les Illustration Rare (cartes entières illustrées sans texture holographique) et Special Illustration Rare (versions ex avec scènes complètes) sont devenues les nouvelles raretés premium, certaines comme Iono Full Art atteignant rapidement des centaines d’euros sur le marché secondaire. Les sets Crown Zenith et Paldean Fates ont introduit des Shiny Treasures réunissant des dizaines de Pokémon chromatiques. Cette génération marque également l’augmentation significative des prix de vente au détail et une spéculation accrue, transformant le JCC en véritable phénomène d’investissement parallèlement à sa dimension ludique et nostalgique.
